mardi 30 août 2011

Un premier pas ... Timide

Ce 30 août 2011, le Chef de Cabinet du Bourgmestre nous contacte par téléphone. Il nous appelle afin d'entendre de vive voix la nature de notre démarche.

Elle nous semblait pourtant claire... évaluer de manière objective le résultat des aménagements et, partant d'une étude d'incidence plus en rapport avec la réalité, repartir sur une solution plus acceptable pour l'ensemble des riverains et des usagers.

Pour rappel, avant cet aménagement, personne ne se plaignait du carrefour. Et de souvenir de riverains, aucun accident significatif n'était venu perturber le carrefour Joie – Eburons – Observatoire – Bois l'Evêque.

Notre interlocuteur nous avertit de l'intention remettre provisoirement les feux en phase clignotante afin d'étudier une configuration de phasage de feux qui augmenterait la durée de la phase verte pour la rue des Eburons.

C'est vrai, la pétition est partie de cette rue... mais c'est tout un quartier et des usagers de passage qui subissent au quotidien les désagréments que représente le nouveau problème de mobilité qui nous a été imposé. Nous n'évoquons pas encore ici les conséquences économiques que les nouveaux aménagements génèrent pour les commerçants du quartier, c'est le désarroi et l'incompréhension qui ressortent le plus de leurs témoignages.

Allonger la durée de passage au vert pour la rue des Eburons reviendrait à allonger la durée des autres feux rouges. Cela reviendrait à augmenter encore l'encombrement des autres voies.
De plus, il ne s'agit pas d'un simple problème de feux. C'est la structure même du carrefour par rapport au flux de circulation qui pose problème :

 L'étranglement de l'extrémité de la rue des Eburons ne permet plus de séparer naturellement les usagers qui souhaitent tourner à droite de ceux qui continuent tout droit.
 Le sens unique du bas de la rue de Joie, oblige une grande quantité d'usagers qui en descendent d'emprunter un itinéraire qui multiplie par cinq la longueur d'un simple trajet : rue de Joie – pied de l'autoroute.
 Tourner à gauche en direction du centre est rendu impossible et l'usager est contraint d'emprunter le rond point de l'Observatoire, venant encore augmenter le flux venant de l'Avenue de l'Observatoire, de la gare Calatrava et de la sortie du tunnel.

L'argument et objectif de la configuration actuelle du carrefour est, selon notre interlocuteur, d'assurer la sécurité des piétons et des cyclistes. Un rond point serait-il si dangereux ? Hormis le fait que cette préoccupation légitime pour le piéton ne soit pas du tout d'application lorsqu'il vient de la passerelle de la gare, nous avons sous les yeux, à peine plus loin, deux exemples de rond point, pour lesquels la sécurité du piéton ne semble pas être mise en péril.

Alors, pourquoi pas un rond point ? La question est ouverte et une étude en ce sens serait pertinente. En attendant, pour la rentrée, les feux clignotants seront de rigueur. Un premier aveu d'échec d'une stratégie de feux qui aggrave encore une structure de carrefour incohérente.

Nous vous invitons donc, plus vivement encore, à signer notre pétition afin de convaincre les autorités de prendre en compte de manière plus réaliste la mobilité de notre quartier pour le confort des riverains et des usagers du carrefour. Aujourd'hui, la compréhension même de l'ensemble du problème ne semble pas être à l'ordre du jour des autorités.

1 commentaire:

  1. Bravo à vous qui avez osé relever le nez. Pour qui se prennent tous ces gros planqués. Allumez le(s)feu(x)... allumez le(s) feu(x)...

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